Dans ton cerveau mité s'amoncellent les blancs, pointillés anonymes qui hantent ton regard d'une absence infinie. La mémoire en partance, tu vogues, silencieux Sur les ombres du temps. Et dans tes yeux de craie emmitouflés d'hier, ta conscience chavire,...
Y al despertar de aquel sueño, Pensaba en vos otra vez, Pues me olvidé de olvidarte, Vidalita, En cuantito me acosté.. Lhasa de Sela, El arbol del olvido Terre secrète et dénudée silencieuse implacable flétrie Figée au large d'antiques désalliances......
Dentelière d'étoiles, tu crées l'instant divin, Nue sous l'étoffe sombre du soir qui s'entortille En mauves arabesques autour de tes chevilles. À la trouble lueur de ce jour qui se fane, Légère et sybilline, Tu danses le désir Tout en désinvolture. L'espérance...
L'aube est claire. Tes yeux aussi. Mes rêves, quant à eux, zèbrent de lassitude leur horizon boueux comme un ciel mitraillé. Au comptoir des amours en soldes, la raison du plus sage est toujours la meilleure... Ou en tout cas c'est elle qui grince le...
il y a l'immobile patience de nos regards de craie où se diluent encore quelques orages vieux et puis nos maladresses et nos drapeaux blanchis par les vents essoufflés très loin l'écho désincarné d'anciennes liturgies où nos âmes et nos corps célébraient...
Inerte et grise la neige molle ne respire plus la douce immanence dépouille d'innocence qui se traîne en chuitant malsaine l'hiver durcit ses baisers enjôleurs et le vent égrillard bise sur mes mains mortes et mon corps sans écume Ses chicots ricanants...
Un jour de grand soleil, de sourires aux myrtilles, un jour sale et sauvage, à l'abri des regards a hurlé l'heure sombre : cristal d'une confiance qui soudain s'éparpille en lambeaux de candeur. À jamais déchirées sur un cri qui s'effondre, les lèvres...
Voyez celle Par qui le scandale arrive SensuelleImpudique et lasciveElle habite son corpsComme une aristocrateArrogante et déchue,Hante les rues blafardesSur le tranchant luisantDe ses nuits disloquées,Se perfuse - anémique -À vos caresses fadesDistraitement...
Mon stylo se fait brise En écho à tes mots Et pourtant se retient Pour ne pas t’effrayer Ma voix se fait murmure Quand ton âme froissée A besoin de mon nid Pour réchauffer ses ailes Mes mots se font tendresse Quand ils sentent tes doutes Arpenter tes...