Pour un certain petit renard qui a embrasé mon corps et emmitouflé mon coeur dans sa fourrure... brasier fol-être de nos envies à vif nuances inexplorées de ces flammes qui dansent leur mélopée sacrée suppliques au profond de nos gestes vivant de leur...
J'ai laissé sur la route mon exosquelette armure périmée, vieille bannière en loques perclue et inutile silence en do mineur aux sillons renourris de mes béances Souriant et joyeux les coquelicots recouvrent les charognes que la vermine a fui instance...
Elle n'a de cesse de se grandir celle qui danse et chante sa fragilité sans s'armer ou se perdre sans détourner le coeur pour ignorer sa faille l'abysse de ses peurs le cri de sa blessure... il n'est d'or plus précieux que celui qui habille l'intime de...
Biodanza... découverte d'un langage corporel... danser habiter le présent tout en effervescence absorber l'énergie qui sourd de chaque son danser occuper en riant l'espace concentrique imaginer la vie en gestes indomptés danser danser son âme folle danser...
À la faille insondable il faut que tu consentes À ce vide glacé, à cette déchirure À ce rien sans limite, à ce silence obscur Habité d'éternel Au-delà du néant de ce plein désespoir chargé d'ombres changeantes s'offre l'immensité de la joie qui appelle...
Et ta fierté, rebelle, où s'est-elle endormie ? Dans quelle impasse tiède bat le voeu d'absolu de ton âme insatiable ? Méprise les aumônes ! Lève ton regard clair Cueille ta dignité au creux d'un nouveau souffle Et vole Vole majestueuse Généreuse, indomptable...
escalader l'abrupt des chagrins le tranchant des douleurs jusqu'aux cimes de soi jusqu'au toucher des horizons multidimensionnels reprendre le fil du temps celui d'avant les ombres où l'oublieux sommeil de nos âmes trop jeunes souillées de barbarie nous...
entortillés aux branches d'un soleil matinal des chiffons de sommeil baillent encore en silence en secouant leurs bouts de nuit au pied du jour qui danse j'ai entre mes paupières le feu d'un autre monde et l'or immatériel d'un voyageur du temps du bout...
comme un écho rétif égaré au dédale confus de ma mélancolie les mots si mal pesés et les gestes meurtris glissent comme des fantômes au jusant délavé de notre irrévocable voyageurs insoucieux du temps et de l'espace co-errants fatigués nous avons divagué...