Songe pétrifié
Consumé
d'avoir voulu frôler, là tout en haut des cimes,
Le trop-plein de lumière
de sa langue assoiffée
Pauvre fou dérisoire
Regardez les chicots
de ses bras en moulins
sa passion tatouée
en noires écaillures
Je te salue poète
avaleur de soleils
au regard vagabond
L'hématome du soir
Te couvrira, pudique,
de sa tendre poussière
F. Jeurissen/Tinuviel